Je suis Sophie Bataille sur les réseaux depuis de nombreuses années. Quand elle a proposé un atelier collage et carnet au musée et que mon agenda était vide, je me suis précipitée. Enfin, une rencontre dans la vie réelle!
Nous nous sommes retrouvées près de l’orangerie du jardin public à Bordeaux ; après avoir fait connaissance, nous avons commencé l’atelier à l’extérieur.
Préparation :
Avec les papiers que nous avions apportés, nous avons déchiré, découpé, collé sur quatre à six pages des papiers de natures différentes sur lesquels le feutre, l’aquarelle et les crayons de couleurs interagiront différemment, et de manière surprenante.
Un excellent moyen de laisser de côté son perfectionniste et son désir de contrôle.
Dans le musée :
Échauffement :
Premier exercice :
Sophie nous a montré sur son carnet des textures différentes dessinées lors de son dernier passage au musée.
Nous avons observé les textures des différents animaux présentés dans la première salle, en 10 minutes, dans une demi-douzaine de cases, au feutre, pour libérer le geste et échauffer l’œil et la main.
Deuxième exercice :
Nous avons dessiné différentes silhouettes au crayon de couleur en ligne continue : dessiner par l’espace négatif permet d’avoir un dessin souvent plus juste, dessiner ce qu’on voit et non pas ce qu’on sait.
Sur le carnet de Sophie, les tailles varient et se rencontrent.
Ensuite, nous avons décidé de mettre en valeur certaines silhouettes, en les coloriant d’un aplat de couleur au crayon.
Le vif du sujet :
Nous avons dessiné à l’aquarelle, monochrome les silhouettes, d’autres animaux, et observé comment le médium interagit avec les différents papiers.
Le dosage de l’eau est primordial.
Au deuxième étage, après une démonstration, nous avons dessiné deux à trois animaux à l’aquarelle directe en montant les valeurs petit à petit.
Les finitions pouvaient se faire au feutre ou au crayon de couleur.
Le musée ferme, nous récupérons nos vêtements et nos sacs à la consigne, et nous nous retrouvons pendant qu’il fait encore jour à l’extérieur pour voir les derniers dessins des unes et des autres.
Bilan :
J’ai aimé me confronter à d’autres papiers et réactions au contact de l’aquarelle.
J’ai moins aimé que mes feutres Pitt Artist Faber-Castel sépia arrivent en fin de vie.
J’ai adoré préparer les pages avec le cerveau en roue libre (et on peut y passer l’après-midi, comme l’a dit Sophie en sonnant la fin de la récré).
J’ai moins aimé avoir de la colle plein les doigts, et il me manquait une macule pour pouvoir poser sans risque pour mon carnet la colle sur le papier.
J’ai aimé jouer avec les textures, la ligne continue (il y a du boulot!), le geste, les contrastes et surtout… lâcher prise.
Être dans la posture de l’expérimentatrice, de l’apprenant, de l’enfant qui joue avec les opportunités et les accidents m’a fait beaucoup de bien.
Et maintenant, j’ai deux doubles-pages prêtes d’avance à la fin de mon carnet!
Il me reste juste à les remplir. C’est là.
Ce sera l’épisode de la semaine prochaine.
Et vous, vous aimez préparer des fonds de page?
Les actualités de février 2025 (suite)
Le challenge de Lucie GBS : un sujet tous les deux jours. C’est le challenge du mois en partenariat avec Canson !! 😍🥳Pour permettre à tous de pouvoir gagner quelque soit le niveau, il s’agira d’un tirage au sort début mars entre tous les participants qui auront faits tous les dessins de mois ! Vous pouvez lui envoyer les dessins en MP, Story ou en mail ( UN MAIL avec TOUS les dessins )
Une exposition de Bruno Poiré autour du nu à Périgueux (24) du 10 au 22 février.
Une collaboration (je suis assez sceptique sur ce sujet) pour imaginer l’univers de la prochaine collection de vêtements.
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