Revue de carnet

Tu peux juste regarder la vidéo et les belles images ou lire mes conclusions personnelles sur l’utilisation de ce carnet

À la demande de certains lecteurs, j’ai opté pour une vidéo plutôt que des photos de mon carnet terminé en décembre (merci de votre indulgence pour les bruits de fond).

J’avais pensé terminer ce carnet en mai 2024 à Nantes lors du rassemblement national des USK, ça n’a pas été le cas ; j’ai pensé le terminer à chaque fois que je l’ai emporté pour un séjour de plusieurs jours, ça n’a jamais été le cas.

Comme je n’aime pas avoir trop de carnets commencés et que je trouve le format de celui-ci assez intéressant, j’ai décidé de le continuer sans thème prédéfini.

Jusqu’à maintenant, j’avais souvent un carnet par lieu. Cela implique une certaine gymnastique, notamment quand on prépare son sac, de prendre le bon carnet.

J’ai quand même un petit carnet toujours sur moi « au cas où »  et dans la voiture un mini-kit aquarelle.

Carnet SM-LT :

Il contient 18 feuilles de papier 200g grain lisse, blanc naturel 100% cellulose sans acide de haute qualité label FSC.

-Couverture en papier recyclé, élastique avec séparateur. Coins arrondis.

Son format :

Je l’avais choisi pour son format moyen et son épaisseur : il est peu encombrant et plutôt léger : 17,6 x 24,5 paysage

L’éthique de l’entreprise :

Le papier est recyclé pour les couvertures et le marque-pages avec élastique.

“Des carnets de qualité, simples et produits en Europe (et vendus sous une marque britannique).

La couverture est souple, donc légère, en papier recyclé, assez épais et un peu foncé, qui supporte bien les taches et les frottements dans le sac de voyage.

Forcément, si elle est souple, elle manque de rigidité : j’ai résolu le problème en intercalant entre les pages le dos d’un bloc de papier aquarelle d’un format à peu près similaire, un tout petit peu plus petit et de 2 à 3 mm d’épaisseur. Cela implique l’utilisation d’une ou deux pinces pour maintenir le tout solidaire pendant le dessin. Et forcément on rajoute du poids et de l’encombrement.

Lors de cet usage précis, les élastiques n’ont pas suffi. Peut-être que des élastiques plus épais et un carton plus large seraient aussi une solution.

Si je garde ce format de carnet à l’avenir, il faudrait que je me fabrique une planche/carton de la taille exacte ou légèrement supérieure à la surface totale du carnet, mais pliable en deux (pour le transport) : je pourrai utiliser confortablement toute la largeur de la double page et avoir le choix entre des pinces et des élastiques.

Médias utilisés :

Collages :

Les bords arrondis sont toujours un problème lorsqu’on fait des collage, cela demande une découpe, le matériel et le temps ne sont pas toujours disponibles pour cela sur place. Il faut arrondir les derniers morceaux de papier au retour.

La colle blanche en bâton tient bien dessus ; se munir d’une macule est un plus, la règle qui veut qu’on applique la colle sur le papier le plus fort voudrait que l’on applique le bâton directement sur le carnet et qu’on maroufle le papier par-dessus : cela demande un certain savoir-faire et un coup d’œil (que je n’ai pas encore).

Si vous avez des astuces pour des collages-minutes propres, n’hésitez pas à les donner en commentaire.

Crayon de couleur :

Mes crayons de couleur Derwent, Faber-Castel et Caran d’Ache prennent bien sur ce papier au grain fin et au blanc, assez éclatant : ils sont bien mis en valeur mais on voit trop le « tissage » du grain à mon goût, j’aime mieux des motifs plus organiques.

Feutres à pointe pinceau :

Ce type de papier a tendance à pelucher assez vite, le trait n’est pas très précis car il diffuse un peu, le grain abîme la pointe des feutres. Ce n’est pas le meilleur papier pour ce médium. Mais le rendu est toujours spectaculaire et la pratique agréable.

Stylo plume et encre :

Le stylo-plume navigue doucement sur le grain moelleux, le papier peut pelucher et baver légèrement si la plume reste longtemps sur le papier ou si on repasse plusieurs fois au même endroit. J’aime faire fuser mon encre avec de l’eau, le papier ne diffuse pas extrêmement fluidement le colorant. C’est un peu décevant.

Aquarelle

Je trouve que ce papier ne permet pas des fondus et des dégradés formidables. Néanmoins pour de l’aquarelle directe rapide, si les mélanges sont faits sur la palette et non pas sur le papier, ça peut passer.

Pour du croquis colorié, cela va sans peine.

Feutres de dessin (tubulaires, calibrés) :

À part abîmer un peu les pointes, ce papier convient parfaitement pour du dessin au trait de différentes épaisseurs.

Stylo-bille

J’avais choisi des techniques sèches parce qu’il devait pleuvoir énormément (voir cet article ici pour Nantes).

Et j’avais donc choisi deux stylos à bille quatre-couleurs pastel.

Le résultat m’a beaucoup plu, mais qu’est-ce que c’est long !

Néanmoins, le stylo-bille est un outil hyper polyvalent, souvent oublié et facile à trouver ou renouveler même dans des coins reculés.

Est-ce que ça vous intéresse un article à ce sujet ?

Bilan :

J’aimerais bien essayer le carnet bleu spécial aquarelle de SM-LT mais j’ai du mal à le trouver à Bordeaux.

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Voici mes critères pour choisir un carnet :

• le format,

• le papier/usage

• le poids,

• la rigidité

et le rapport entre ces trois éléments pour l’usage qu’on va en faire sera déterminant.

Le papier est choisi en fonction du média que je souhaite utiliser, qui peut faire varier le poids, l’épaisseur et le nombre de pages.

Le prix reste un critère : pour un carnet de voyage, un bon papier aquarelle vaut le prix.

Pour un carnet de tous les jours, c’est l’aspect pratique qui l’emportera ; il reste toujours la solution de faire des collages, si le papier ne convient pas à la situation technique du moment.

Partagez en commentaire vos formats et vos papiers préférés, en expliquant pourquoi : cela donnera envie à tous de tester de nouvelles approches.