Qui suis-je?
IL y a de nouveaux abonnés, de nouveaux curieux, de nouveaux voyageurs, donc une nouvelle présentation s'impose.
A l’occasion du défi des Olymbriques, je vais poster tous les jours pendant 2 semaines, mais ce sera plus court que mes articles précédents (hum, celui-vci sera plus long que je ne l’ai imaginé), en dehors d’un article déjà programmé. Sauf demande générale, j’ai prévu de poster une fois par semaine hors défis.
Qui je suis :
Je suis Magali Chadeau, autrice du blog les yeux grands ouverts et de cette newsletter A dos de pinceaux. J’ai aussi commencé un podcast Les oreilles grandes ouvertes (il pourrait y avoir quelques bonus sonores à l’avenir). Je travaille à plein temps comme professeur de lettres classiques.
Mon parcours : (en 4 articles ici : l’enfance de l’art)
Je dessine depuis toujours; J’ai appris l’aquarelle en 2000 auprès de Roger Delautre, lors d’une stage intensif de 60h! J’en suis ressortie autonome, passionnée par le rendu des textures et des couleurs de la matière (#team passion pour la rouille) ; un peu moins fâchée avec les pinceaux et la couleur qu’au départ. Je raconte mon parcours dans cet article. J’ai peint des aquarelles et des pastels pendant une dizaine d’années, puis je suis devenue maman, et là, catastrophe, plus de temps pour aller à l’atelier, plus de place pour la créativité hum, la parentalité demande des ressources créatives ENOOORMES, mais laisse peu de place pour l’exprimer autrement). Le moyen que j’ai trouvé pour “ne pas perdre la main” (c’était mon ambition bien modeste, alors) de remplir des carnets au quotidien, ce que je faisais déjà, je me souviens, depuis assez longtemps. J’en ai dessiné des aires de jeux, des enfants assis dans le sable, des collègues, des chats et des élèves!
Ce que je veux dire ici :
Ce qui m’anime, c’est de partager mon cheminement créatif, davantage le chemin que la destination, souvent brumeuse, d’ailleurs. Je partage les résultats, certes, mais surtout j’explore ici ma créativité dans tous les domaines, puisqu’elle s’appuie sur ma curiosité qui aime beaucoup la variété, avec ses voies sans issues et ses grandes descentes enthousiasmantes, ou bien ses petits raidillons qui cassent la dynamique si on n’y prend garde.
Je partage donc mes carnets quotidiens ou hebdomadaires, les projets qui m’enthousiasment et je projette d’écrire un guide pour pratiquer le carnet de voyage (ou du quotidien), en famille, parce que je pense que faire des choses ensemble, c’est la plus belle façon de tisser du lien entre les générations et c’est ainsi la construction de beaux et riches souvenirs.
Faire ensemble
J’ai expérimenté en tant que grande ado et jeune adulte la force des liens créés par ce qu’on construit ensemble au travers de projets “jeunesse pour l’Europe”, où une dizaine de jeunes, qui ne se connaissaient pas tous au départ, montaient un projet de rencontres (culturelles, sportives, artistiques…) pour des jeunes venant de toute l’Europe. Franchement, voir des jeunes de 14 nationalités monter un spectacle de mime, créer des chansons, faire du pain ensemble, se raconter des blagues en 4 ou 5 langues, c’était merveilleux de communiquer ensemble simplement en faisant ensemble, parce qu’on a un but commun, on définit les étapes et on prend les décisions ensemble. C’est aussi souvent ce qui fédère un couple d’ailleurs.
Pourquoi l’intergénerationnel?
Je me souviens des petits pois que j’écossais avec ma grand-mère maternelle sur la table du jardin en chantant des comptines, je me souviens du tour de jardin pour s’émerveiller sur les beautés de la nature avec mon grand-père paternel.
Que ce soit entre parent et enfant, avec la marraine qui habite loin, le papi qui bricole, faire quelque chose avec un enfant (mais aussi pour un enfant, faire une activité avec un adulte, seul à seul), ce sont de merveilleux moments dont il restera une affection profonde, de joyeux souvenirs et, en plus, de beaux carnets…
Pourquoi le carnet de voyage?
En 2006, j’ai découvert Alain Marc est ses stages de carnets de voyage, que j’appelle “voyages de peintres”. Depuis lors, j’ai toujours un carnet de dessin sur moi : étant donné que l’aventure est au coin de la rue, je voyage dans mon environnement proche et quotidien, bien plus souvent que lointain et exotique. J’ai réalisé un denier voyage de peintre avec Sylvie Ballester dans le Sud Marocain que je vous présenterai.
Pourquoi le carnet?
Le carnet est modulable, j’aime bien l’aspect cursif, linéaire, qui se déroule et qui garde la chronologie. J’ai toujours un petit carnet sur moi (ou deux), un stylo bille et me voilà parée pour toutes les aventures.
Pourquoi le voyage?
Le voyage décentre le regard, le renouvelle et le rafraichit. (voir cet article)
Néanmoins, peut-on vivre sa vie en voyageant? Sans doute, c’est bien ce qui dérange les sédentaires et ce qu’ils reprochent aux nomades… Néanmoins, pour moi qui suis petite fille de paysan, difficile de ne pas considérer mon ancrage géographique comme le centre de mon monde, et aussi d’apprécier explorer le périmètre de mon espace, en faisant de mon chemin créatif une liberté, un topoguide, et mes envies des points d’intérêts et de pose sur ce chemin.
Il faudrait définir le voyage; ce sera l’objet d’un autre article. Définir pour soi LE Voyage, ou un voyage précis, c’est déjà commencer le voyage.