Choisis ton siège de campagne pour dessiner en plein air.
Et à la fin des solutions alternatives…
Je suis Malivoyage et je vous emmène avec dans mes carnets de voyage et mes aventures en plein air. Aujourd’hui, un point matériel : le siège pour dessiner en plein air.
Pas de siège du tout!
On peut très bien se passer de siège. Si on est moins confortablement installé, on risque de dessiner moins longtemps, et cela demande une forme physique suffisante pour se relever si on s’est assis par terre.
On peut aussi compter sur le lieu pour trouver un endroit où s’asseoir, c’est plus hasardeux, et l’idéal est quand même d’avoir un isolant à interposer entre la surface et ses fesses : on a moins froid, c’est moins humide, donc on reste dessiner plus longtemps.
On peut aussi dessiner debout, voire en marchant. En appui sur son sac à dos. Ça m’est déjà arrivé en manifestation.

Évidemment, pour ceux qui peignent sur chevalet, un siège est possible selon la hauteur du chevalet, ou bien tu adapte la hauteur du chevalet à votre siège, ou tu peins debout.
Quand il y a plus de monde, si on choisit de dessiner debout, alors qu’il y a du mouvement autour de soi, il faut accepter d’être bousculé et savoir des traces sur son carnet.
Avec un siège :
L’avantage du siège, c’est évidemment plus confortable, quoique ! Le trépied télescopique du Vieux Campeur a l’avantage de tenir dans la valise, de ne pas être très lourd, mais au bout de cinq minutes, on a mal aux fesses ! Spoiler alert : je n’ai pas pris celui-ci!
Mon conseil : Essayez avant d’acheter !
(donc évitez la vente par correspondance, en plus c’est éthique et écolo de faire fonctionner des magasins locaux).
Pour ma part, ce que je reproche à beaucoup de sièges, c’est d’être trop bas ; pour les personnes qui ont du mal à se relever, c’est très inconfortable, voir dangereux.
Et puis surtout on voit mal, on n’a pas la même perspective que debout et on voit moins loin et aussi beaucoup plus gêné par les gens qui stationne devant soi.
Attention à l’endroit où on s’installe !
Pour moi, les critères d’un bon siège de campagne sont :
Ses dimensions qu’il faut qu’il rentre dans le sac et/ou la valise, (ne vous fiez pas aux étiquettes, mesurez vous-même ! j’ai eu des surprises.
C’est ce qui m’a obligé à prendre une valise en soute pour le Maroc. Mais je n’ai tout de même pas regretté d’avoir un siège, tout est tellement poussiéreux sur place et il aurait été difficile de s’asseoir à certains endroits sans cela.
Le poids est un critère important parce qu’on porte son siège toute la journée.
L’encombrement compte si on considère que la voir à la main est un handicap ou n’a aucune importance.
Le prix, parce que c’est le genre d’accessoires qu’on est tout à fait en capacité d’oublier dans la précipitation d’un départ urgent!
Je n’ai pas encore testé la canne de marche avec le siège, qui a le mérite d’être plus haute, éventuellement de passer sans problème les contrôles à la douane, puisqu’elle est considéré comme un accessoire indispensable à votre santé… Ce qui me concerne, il faudrait jouer la comédie. Si vous avez testé, je veux bien vous retour dans les commentaires.
Un endroit à explorer, en dehors des magasins de camping, pour des sièges cochant le maximum de cases : les magasins de pêche !
J’ai laissé mon siège préféré à Toulouse lors de la rencontre nationale des USK, car la chaleur m’avait vraiment abrutie. Je ne retrouve pas l’équivalent, même à des prix astronomiques.
Solutions alternatives et créatives !
Il s’agit d’isoler son séant du froid (plus rarement de la chaleur, mais en Islande ou sur un volcan, pourquoi pas) et de l’humidité.
Pour moi, le meilleur investissement que j’ai fait jusqu’à maintenant, c’est un tapis isolant pliable en accordéon à quatre euros dans un célèbre magasin de sport, mais j’ai vu une dame qui avait quelque chose d’encore moins encombrant, de plus souple, genre un tapis en silicone ou 1/2 cm d’épaisseur plié en quatre et maintenu fermé et roulé par un élastique. Ça prend moins de place qu’une gourde ! Par contre je pense que le prix est à la hauteur de la praticité.
La version allégée est réutilisée /upcyclee. Ce sont un couvercle et un fond de glacière que j’ai découpés lorsque ses lanières ont cédé! C’est encore plus léger, moins cher, et moins encombrant ! Ca fait des déchets en moins (en tout cas pour un certain temps).
Autre version allégée et upcyclée : le morceau de tapis de gym ou de yoga usé. Le mien a un trou à force de pivoter (1er prix chez D…n et il a au moins 15 ans) ; pour le moment, il sert de tapis isolant à ma vieille mamie-ronron, mais ensuite, il aura peut-être une troisième vie. L’avantage, c’est qu’il est déjà testé et approuvé.
Un coussin pas trop lourd ni encombrant (une galette de chaise, par exemple) fait aussi le travail.
Une enveloppe en papier bulles (qui peut aussi servir à protéger votre carnet).
Une enveloppe en carton (le carton, alvéolé ou rainuré, est très isolant mais craint l’humidité).
Un rectangle de carton plume aussi. C’est fin, léger et isolant (de la taille de votre carnet ou carton à dessin, c’est bien).
Une bâche classique, si vous peignez avec des enfants, leur conviendra (peut-être moins à votre souplesse égarée), choisissez un modèle léger et peu encombrant ou un drap/nappe, mais beaucoup moins isolant sur de la rosée.
Un morceau de pare-soleil de voiture fait aussi l’affaire en le mettant à la taille de votre postérieur.
S’il fait chaud, un sac poubelle, un morceau de bâche, une bâche à pique-nique (doublée souvent d’une couverture), suffisent.
Les couturiers et couturières peuvent laisser fleurir leur imagination !
Bilan visuel
Bon dessin en plein air.
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Salut Malivoyage, Le couvercle de la glacière me plaît beaucoup comme idée.
Pour rester dans la lignée des sièges légers et « seconde vie », les vieux petits tapis pour changer les bébés avec un côté plastifié sont bien pratiques aussi. 😉
À bientôt 👋, Marie-Atina