Ce que j’ai appris en six mois de carnet
Pour être honnête, je remonte jusqu’à août 2023 !
Au départ, j’avais décidé de dessiner dans un carnet, parce que ça se dégaine comme un rien, c’est petit discret et léger. Un stylo-bille suffit. J’aime le minimalisme du carnet.
Mon objectif était d’entretenir et d’améliorer mes compétences de dessin d’observation puisque je n’avais plus la capacité de peindre en atelier. (Ah, ces enfants…)
Depuis l’année dernière, j’ai rejoint les Croqueurs Bordelais, j’ai essayé d’utiliser mes temps morts et de réserver quelques moments pour dessiner régulièrement d’après nature.
Chez moi, je n’y arrive pas : je culpabilise d’utiliser mon temps à cela.
Donc je dessine essentiellement en dehors de chez moi.
Premier apprentissage : la régularité paie!
Il est évident que mes qualités d’observation ont augmenté et que le lien entre l’œil et la main s’est affermi et affiné.
Deuxième apprentissage : j’ai appris à penser le début et la fin d’un dessin.
J’ai appris à penser le début et la fin d’un dessin.
Réfléchir aux limites de ce que je vais dessiner, de ce que je vais mettre en couleur, en amont, ou pendant le dessin a vigoureusement arrangé ma mise en page! Merci Aurélie Loiseau !
Troisième apprentissage : j’ai appris à dessiner moins vite.
Oui, c’est un progrès !
Il faut dire que je suis une fan de la prise de notes, à l’écrit comme visuellement : j’aime quand ça va à l’essentiel, quand je crée mon propre système d’enregistrement.
Si tu as des questions, c’est dans les commentaires que ça se passe. Je serai ravie d’y répondre.
Plus exactement, j’ai appris à prendre le temps d’observer davantage avant de commencer, et rajouter beaucoup plus de détails : grâce au manifeste des Urban Skechers, qui définit le contexte comme fondamental (un portrait, sans le décor, ce n’est pas USK, mais les copains portraitisés dans un bar, avec le décor du bar, oui !)
Être avec des gens qui dessinent moins vite que soi n’a pas toujours été pour moi un élément de progression : pendant qu’ils ne faisaient qu’un seul dessin, moi j’en faisais 2, 3 parfois quatre. Ou alors je progressais sur la vitesse.
Aujourd’hui, le fait de ne pas dessiner seule m’incite à approfondir mes dessins.
Et Sylvie Ballester au Maroc m’a poussée à détailler mes croquis, et je m’aperçois que j’y ai même pris du plaisir. 🔥
Apprentissage bonus :
J’ai appris à penser mon carnet en terme de page double, et parfois même comme une suite de pages, et je comprends mieux l’engouement pour les carnets accordéon!
Je dessine sur une partie de ma double page, je ne sais pas du tout ce qui va se présenter à moi ensuite, mais j’essaie de faire le lien entre les deux. Ou au contraire de jouer sur le contraste.
Si tu penses qu’une ou deux de ses astuces, peut aider un de tes amis, tu peux lui envoyer cet article : c’est gratuit et sans publicité.
Bilan
La régularité paie : une fois par semaine enseigne plus qu’une fois par mois.
Je travaille les bordures de mon dessin.
Je dessine plus détaillé.
Je pense composition de page
J’ai beaucoup appris cette année, et notamment parce que je ne dessine plus seule. rien que cela mérite un autre article!